Hier soir, après quinze ans d'affût, j'ai vu Andréi Roublev.
Que dire de plus: Andréi s'interroge sur sa nécessité de peindre et sur sa foi.
Je suis animée de courants contraires.
1) Pourquoi continuer l'art, quand il y a déjà des gens qui font des choses aussi magnifiques? Autant passer le reste de ma vie à regarder ce que ces gens ont fait.
2) Pourquoi renoncer à l'art quand je ne vois toujours pas ce qui peut le dépasser?- hormis la foi et la nature sauvage, qui savent l'égaler.